Le Point – Publié le 15/12/2011 à 02:38 – Modifié le 15/12/2011 à 09:11
Salué par Styron, Updike ou Carver, ce grand écrivain, tué par l’oubli, l’alcool et la misère, sort du purgatoire.
- Par Marion Cocquet
S’il faut d’abord une enfance malheureuse pour être un grand écrivain, Richard Yates a eu toutes les chances : des parents divorcés, une mère alcoolique et volage, le manque d’argent, la maladie. Adulte, il n’en parlait jamais. Mais ses livres sont pleins de ça : la tragédie de ne pas trouver sa place dans le monde des grandes personnes et d’errer parmi le désastre ordinaire en répétant, comme les enfants : « Même pas mal. »
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Un été à Cold Spring, de Richard Yates. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Aline Azoulay-Pacvon (Robert Laffont, 206 pages, 20 euros).