A quoi pourrait-on comparer les écrivains camerounais ?
René Philombe, Mongo Beti, Elisabeth Tchoungui, Léonora Miano, Calixthe Beyala, Gaston-Paul Effa n’ont jamais eu besoin d’une séance de dédicace au Hilton pour rendre inoubliables leurs œuvres. Ils ont pourtant les éditeurs les plus riches et des fortunes personnelles qui leur permettraient un tel déploiement de puissance économique. L’hôtel Hilton n’est pas connu comme un haut lieu de la littérature camerounaise. Ceux qui y organisent des cérémonies littéraires veulent être vus, ceux qui y participent, auxquels souvent a été gracieusement adressé un exemplaire du livre en vedette, comme par hasard introuvable en librairie, veulent voir : personne dans ces milieux ne s’intéresse véritablement à la littérature.
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