Au début du XVIe siècle, les imprimeurs continuent de fournir les textes médiévaux disponibles pour le marché universitaire – théologie, droit, médecine, manuels et textes scolaires – ainsi que pour le clergé et pour un public plus large – livres de liturgie, littérature de dévotion, chroniques historiques, ouvrages pratiques et textes de vulgarisation. La rupture se situe vers 1520, lorsqu’on cesse d’imprimer les classiques qui avaient marqué la période précédente.
L’offre éditoriale
Le livre religieux constitue l’un des principaux secteurs de l’édition, qui représente 40 % de la production imprimée au début du siècle en France et en Angleterre. Comme au Moyen Âge, les livres les plus courants sont les livres d’heures, pour la dévotion et les prières des fidèles. Avant l’unification des usages liturgiques à partir de la fin du XVIesiècle, chaque diocèse a le sien. La diffusion de la Réforme explique l’énorme production de bibles en langue française, à Genève et à Lyon, dans les années 1550 et 1560. Lire la suite : http://classes.bnf.fr/livre/arret/histoire-du-livre/renaissance/01.htm