29-11-11 à 09:42 par Le Nouvel Observateur
Carrère, Vigan, Liberati, Lindon… En récompensant surtout des récits biographiques, les prix littéraires 2011 ont confirmé une tendance massive: le mot «roman», jadis synonyme de fiction, a changé de définition. Enquête
Romans ou pas romans? De Delphine de Vigan à Emmanuel Carrère, en passant par Simon Liberati ou encore Mathieu Lindon (liste non exhaustive), les prix littéraires 2011 ont massivement récompensé des auteurs d’enquêtes biographiques ou de souvenirs. (Sipa)
Longtemps, l’affaire sembla claire: pour qu’il y ait roman, il fallait qu’il y ait fiction. Du latin fingere, modeler, feindre, inventer. Sans fiction, on était dans le document, l’histoire, les mémoires. C’était clair, mais pas si simple.
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