Publié le 28 novembre 2011 à 05h00 | Mis à jour à 09h16
Antonine Maillet évoque l’unicité du peuple acadien dans son récent roman L’albatros.
LE DROIT, ANDRÉ TREMBLAY
Didier Fessou |
(Québec) Avec L’albatros, Antonine Maillet signe un de ses livres les plus importants. Peut-être le plus important. Un ouvrage de 272 pages publié par Leméac.
La langue, d’abord : belle, riche, sonore, joyeuse, inventive.
L’histoire, ensuite : celle de Raphaël, un adolescent qui vit aux États-Unis avec son père pendant la Grande Dépression. Ce père, un ivrogne philosophe, pousse son fils à retourner dans le pays de ses ancêtres : «Plutôt être un vagabond sur les routes qu’un quémandeur de charité.»