Le quatrième livre traduit en français de cet Américain sorti de l’oubli dresse un tendre tableau de la jeunesse américaine des années 1940.
Long Island, été 1942. Un jeune homme, personnage très secondaire d’Un été à Cold Spring, va bientôt rejoindre l’armée. Dans le restaurant qui l’employait jusqu’alors, une petite fête se déroule en son honneur. Il a préparé un discours. À ses amis, il explique sa joie d’avoir été appelé à servir son pays. Il espère partir loin, en Europe ou dans le Pacifique, bien qu’il soit conscient qu’il pourrait tout aussi bien être stationné dans une base du Nebraska, affecté au ravitaillement ou au versement des salaires. Mais ce soir-là, le garçon est tout à son plaisir de jouir de l’admiration reconnaissante de ses amis et collègues, alors que partout dans le monde, la guerre fait rage.
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UN ÉTÉ À COLD SPRING de Richard Yates, traduit de l’anglais (États-Unis) par Aline Azoulay-Pacvon, Ed. Robert Laffont, coll. « Pavillons », 205 p., 20 €