La bibliothèque de la prison est un endroit vital pour les détenus (Photo Sergio Maryl)
La bibliothèque est l’équivalent d’une église. On y va pour méditer, se ressourcer,
pour se soulager de tout ce qui pèse. Bref, pour s’évader.
Le 15 novembre est la Journée mondiale des écrivains en prison. A la maison d’arrêt d’Antanimora, il n’y en a pas. Par contre, à la bibliothèque du quartier C, des talents se cherchent, affinent leur style et mûrissent leur écriture. Avec ses 3500 livres dont environ 1000 en malgache, la bibliothèque est un endroit qui fait l’objet d’un véritable culte, notamment pour les jeunes détenus. Actuellement, environ 150 à 160 livres (un peu moins que d’habitude) partent chaque semaine dans les mains des chasseurs de nouvelles aventures. Certains y trouvent le réconfort, d’autres l’inspiration, surtout ceux qui ont développé leur talent dans l’écriture.