06h00 Par JEAN-MARC LERNOULD |
Tonneins (47)
La poétesse tonneinquaise Sophie Cotin a marqué les esprits plus que l’on pourrait le croire.
Sophie Cotin paraît bien sage sur cette gravure de Chafselat-Mignoret.REPRODUCTION « SUD OUEST »
On a reparlé cet été de Sophie Cotin, poétesse tonneinquaise, à l’occasion de la rénovation de la chapelle de Vénès, qui appartint à sa famille. Peintre, mais également amateur de littérature et spécialiste des livres anciens, Jordi Viusa jette un éclairage nouveau sur la dame dont il a visité la sépulture au cimetière du Père-Lachaise.
« De son vivant, sa renommée d’écrivain était supérieure à celle de Mme de Staël ou Chateaubriand », explique Jordi Viusa. « Sophie Cotin publia cinq romans et un poème en prose entre 1798 et 1806. Des romans qui parlent de passion et de chair. Littérature sentimentale (au sens originel du terme) qui décrit des sentiments paroxystiques, le désarroi de la douleur qui menace le discours (littéraire) et fait basculer la raison, à l’image de sa contemporaine Jane Austen. »
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On peut lire « Claire d’Albe », roman de Sophie Cotin et « Romans de femmes du XVIIIe siècle », collection Bouquins.