Loin des sondages très favorables à François Hollande, un modèle de prévision électorale donne un rapport de force 50-50 entre la gauche et la droite, qui pourrait se modifier en faveur de la première si la croissance stagne et le chômage remonte.
- Nicolas Sarkozy lors du G20 de Cannes, le 7 novembre 2011. REUTERS/Charles Platiau. -
Au jeu du «Qui va gagner des élections?», la gauche, après avoir fait appel à un ami (le jovial François Hollande,devenu favori après la chute de Dominique Strauss-Kahn) puis au vote du public (celui de la primaire socialiste), se retrouve, face à Nicolas Sarkozy, à jouer au 50-50.
C’est du moins la conclusion d’un modèle de prévision électorale élaboré par deux chercheurs, dont nous nous faisions déjà l’écho en février dernier, trois mois avant la chute de DSK: il donne Sarkozymoins mal placé que ne l’indiquent les sondages, mais sous la menace d’une dégradation supplémentaire de la situation économique, comme en écho au célèbre slogan de campagne de Bill Clinton «It’s the economy, stupid!» («C’est l’économie qui compte, idiot!»).
Popularité du président et taux de chômage
Co-auteurs du livre Analyse économique des élections (Economica) et animateurs du site de prévisions ElectionScope, Bruno Jérôme et Véronique Jérôme-Speziari tentent de donner une estimation du résultat des élections à venir en utilisant deux variables, l’évolution de la popularité du président et du chômage sur un an.
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