19-11-11 à 09:55 par Le Nouvel Observateur 5 réactions
Nombreux ne voient en cet aventurier flamboyant qu’un séducteur compulsif, genre DSK ou Berlusconi, ignorant ainsi un des plus grands maîtres de la langue française.
Casanova et une de ses conquêtes. Illustration de Fabio Fabbi. ©Fototeca-Leemage
Voilà plus de dix ans que je réclame en vain des fouilles pour retrouver les restes de Casanova, en Bohême. Il est enterré dans une petite église désaffectée, en pleine forêt, non loin du château baroque où il a écrit, treize heures par jour, «Histoire de ma vie». Une plaque gravée en témoigne, et l’ironie de l’histoire veut qu’elle soit rédigée en allemand: Jakob Casanova, Venedig 1725-Dux 1798.
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