Goncourt, Renaudot, Interallié, Fémina… Pour Luis de Miranda, directeur éditorial de la maison d’édition indépendante Max Milo, ces distinctions littéraires contribuent au pourrissement du marché du livre.
> Par Luis de Miranda Philosophe et romancier
Edité et parrainé par Hélène Decommer
À l’approche de Noël, dans des librairies gangrénées malgré elles par l’esprit de lucre, on nous sert la haine sous forme de livres tièdes. En tant qu’auteur d’une douzaine d’ouvrages et directeur éditorial d’une maison d’édition indépendante, je dois vous parler de l’agonie du livre et notamment du roman contemporain, ainsi que de ses assassins présumés : une poignée d’éditeurs parisiens conservateurs, avec la complicité des jurés moribonds des prix littéraires dominants et des critiques littéraires les plus installés, souvent écrivains eux-mêmes. Tout ce beau monde se tient par la barbichette des intérêts croisés. Une histoire de meurtre de la poésie véritable aux multiples coups de poignards, qui pourrait s’intituler Mort sur le Nihil.
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