14-11-11 à 09:46 par Le Nouvel Observateur
La philosophe Hannah Arendt n’a cessé d’écrire sur son peuple. Pour le défendre comme pour le critiquer. Théoricienne du politique, elle craignait la compassion, cette «complice du diable».
HANNAH ARENDT (1906-1975) a été l’élève de Heidegger, avant de quitter l’Allemagne en 1933. Elle a publié «les Origines du totalitarisme» et «Condition de l’homme moderne». Photo: Fred Stein
Peut-on être juive, défendre les siens et forger en même temps des outils intellectuels de portée universelle? Peut-on analyser les linéaments d’une société donnée et éclairer d’autres sociétés, en d’autres lieux et d’autres temps? Les «Ecrits juifs» rassemblent une centaine d’articles (dont un tiers de textes inédits en français) que Hannah Arendt a consacrés tout au long de sa vie à l’antisémitisme, à la société juive, au sionisme… Lire l’article : http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20111109.OBS4187/hannah-arendt-juive-et-universelle.html
Ecrits juifs,
par Hannah Arendt,
traduits de l’anglais et de l’allemand par Sylvie Courtine-Denamy,
Fayard, 744 p., 28 euros.