Comment transformer un conflit complexe en un récit BD fluide et (presque) simple, basé sur une année de vie quotidienne en Israël ? Visite dans l’atelier d’un magicien.
Dans l’atelier de Guy Delisle (Aurélie Champagne/Rue89)
« Chroniques de Jérusalem », Guy Delisle, éd. Delcourt, « Shampooing »
Quelques carnets de croquis traînent sur la table à dessin de Guy Delisle. Certains portent une inscription écrite au Tipp-Ex sur la tranche : « Jérusalem 2009 », « Jérusalem 2 »…
Après « Shenzhen », « Pyongyang » et « Chroniques birmanes », trois romans graphiques consacrés à ses voyages en Asie, Guy Delisle ramène de son année passée dans la ville sainte la matière de son nouveau livre.
« Chroniques de Jérusalem » (Ed. Delcourt) achève de faire de ce dessinateur de 45 ans une des voix les plus marquantes de la bande dessinée francophone actuelle et sacre une forme de récit où s’hybrident autobiographie, récit de voyage et chronique sociale.
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