07/11/20
Au moment des 28e Assises de la traduction littéraire en Arles, le journaliste et écrivain Pierre Assouline, auteur d’un rapport sur La condition du traducteur, souligne que la production éditoriale française ne se concevrait ni économiquement, ni culturellement sans les ouvrages traduits.
Les Français sont souvent raillés pour leur vision d’eux-mêmes par rapport au reste du monde. Mais la « Grande Nation », comme l’appellent encore avec ironie ses voisins d’outre-Rhin, mérite pourtant qu’on lui concède une chose : son intérêt pour la littérature étrangère. La 28e édition des Assises de la traduction littéraire en Arles (ATLAS), du 11 au 13 novembre au Collège international de la traduction littéraire (CITL) en est la preuve tangible. Cette année, les participants pourront assister à des lectures et conférences, et participer à des ateliers de traduction collective sur le thème des« traductions extra-ordinaires ». Un titre qui fait aussi bien référence aux textes a priori intraduisibles tels que La Disparition de Pérec, qu’aux « monstres » de la littérature comme l’Ulysse de James Joyce.
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