08/11/2011 | 09H22
Crédits photo: Marie Darrieussecq par Marion Poussier
Elle a publié « Clèves » (P.O.L) ou l’initiation d’une ado aux garçons et au sexe.
“Editeurs et écrivains choisissent de publier un roman en septembre parce que tous espèrent un prix. Un prix, c’est du public et des traductions supplémentaires, c’est de l’argent, et dans le cas de certains jurys, c’est quand même le signe d’une reconnaissance de ses pairs. Quinze ans que je suis publiée, quinze ans que je suis sur les listes, quinze ans que je me passe de prix. Je suis “hors de prix”, ce qui est à la fois drôle, intrigant et agaçant. Sans prix, et pourtant toujours là, je finis par être un cas à part dans le paysage littéraire. Presque un cas social. Marguerite Duras a eu son prix (on croirait parler de chevaux ou de yaourts) à 70 ans.