Par Coeurdechene le mardi 8 novembre 2011 - Littérature francophone - Lien permanent
Pour faire une bonne histoire, il ne faut rien de plus qu’un excellent rhum, une petite ville qui n’existe pas, un président-dictateur impitoyable, des cochons, un jeune agronome ambitieux et les sérénades d’Ibrahim Santos.
Santa Clara est une petite ville qui n’est répertoriée sur aucune carte. Et c’est bien là que commence le drame.
Car si le dictateur Alvaro Benitez n’avait pas goûté son rhum exceptionnel, il n’aurait jamais voulu savoir où il était produit.
Dans ce cas, il n’aurait jamais cherché la ville sur la carte de son pays. Ni vu qu’elle n’existait pas. Il n’aurait alors pas envoyé son premier ministre de frère en ambassade là-bas et certainement pas décidé de « moderniser » la culture des cannes pour faire encore plus de rhum. Tous les cochons du maire seraient encore vivant et Ibrahim Santos pourrait alors continuer à prédire la météo en jouant ses célèbres sérénades.
Si…
Lire la suite : http://www.biblioblog.fr/post/2011/11/08/La-serenade-d-Ibrahim-Santos-Yamen-Manai