Friday, November 4, 2011
La publicité du Salon du Livre Francophone de Beyrouth résume tout : un livre s’ouvre et se transforme en chaise.
Au delà de la pauvreté flagrante de l’idée, le message est en lui-même révélateur : la littérature, on s’assoit dessus.
D’ailleurs, les Libanais dans leur très grande majorité se sont assis dessus, boudé le salon et ignoré les livres. Les allées entre les nombreux stands restent désespérément vides, et les quelques présents sont les éditeurs, les auteurs, et les amis ou parents des éditeurs et des auteurs.
Honnêtement, on ne peut pas en vouloir au peuple libanais. Les livres, c’est cher. Et une grande partie a juste de quoi nourrir sa famille, envoyer ses enfants à l’école, et éventuellement se soigner.
Mais au delà de la crise sociale aiguë, le Liban vit une crise culturelle sans précédent.
Lire la suite : http://claudeelkhal.blogspot.com/2011/11/salon-du-livre-ou-desert-des-tartares.html