Lundi 07 novembre 2011
Traduire : sur un vers d’Allan Ginsberg (par Auxeméry)
S’il s’agit de traduire selon des rythmes sensibles – et qui, de plus, permettent d’accéder au génie de la langue elle-même (du langage, plutôt – car c’est valable universellement) en lui donnant à manifester ses propres possibles, il fautignorer la langue de départ, et s’engouffrer au plus vite dans les canaux qui sont ceux de la langue d’arrivée – ne pas se bloquer sur l’identité des mots, mais sur leur impact, tel qu’il est en quelque sorte devenu naturel, à force d’usage, dans la langue qui doit être entendue par le lecteur – « entendue » avec les organes de perception internes, et non la seule préoccupation de la signification à emmagasiner, à saisir, à comprendre…
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