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Avec « Une femme fuyant l’annonce », prix Médicis étranger vendredi, l’écrivain israélien David Grossman réussit le tour de force d’offrir une ode à la vie et à l’amour quand rôde la peur de la mort.
Le fils aîné de David Grossman a été tué au Liban pendant la rédaction de ce roman magistral paru au Seuil. Best-seller en Israël, ce roman, traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen, a déjà atteint 50.000 exemplaires en France depuis la rentrée, selon son éditeur, qui va lancer un retirage.
Aucun lecteur ne pourra oublier Ora, son héroïne. Dans ce roman de près de 700 pages, bouleversant mais dénué de sensiblerie, David Grossman se glisse dans la peau de cette femme, séparée depuis peu de son mari, Ilan.