Par Eric NeuhoffPublié le 02/11/2011 à 11:16
Visiblement, ça le travaillait. Les marines, la guerre de Corée, Styron tourna autour toute sa vie. Les cinq textes réunis en volume datent de périodes diverses. On y sent une même inspiration. Qu’est-ce que cela signifie d’avoir appartenu à ce corps prestigieux? Styron ne s’en est jamais remis. Ses personnages éprouvent une étrange fierté, mêlée de rage et d’impuissance. Bien sûr, il y a la vieille panoplie, la camaraderie, les durs à cuire, les héros de Guadalcanal. La vérité réside néanmoins dans cette trouille permanente, chevillée au ventre. La mort n’est plus un simple mot. Elle se confond avec l’avenir. «Blankenship» a pour cadre une prison militaire.
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À tombeau ouvert et Des havanes à la Maison-Blanche de William Styron, traduit de l’anglais (États-Unis) par Clara Mallier, Gallimard, 228 p., 19 € et 158 p., 17,50 €.