Madame Bovary a déjà été traduit en anglais à dix neuf reprises. Un vingtième traducteur vient pourtant de s’y coller : le romancier, poète et dramaturge britannique Adam Thorpe, qui y a passé trois ans, tout en sachant que la nouvelliste américaine Lydia Davis publierait sa propre version quelques mois avant lui. A croire que la Bovary est aussi le champ d’expérimentation idéal pour ceux qui veulent juger de l’évolution de la langue anglaise et de sa capacité d’adaptation. Il est vrai que Thorpe le considère comme le roman écrit avec le plus d’attention et de soin de toute l’histoire littéraire et, partant, comme « un Everest de la traduction ».
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