Patrick Deville, à propos de Kampuchéa, revient sur le rapport de la littérature au réel et de l’écrivain au monde.
Patrick Deville, avec Pura Vida, donne en 2004 un livre centré sur l’histoire de l’isthme centraméricain, de l’aventure de William Walker, l’homme qui voulut être à la fois président du Nicaragua et du Costa Rica, jusqu’à la révolution sandiniste. Histoire ? Enquête ? La surprise était grande pour qui connaissait les cinq romans précédents, parus aux Éditions de Minuit, fictions bouclées sur elles-mêmes, marquées par un travail sur la contrainte et la forme. Avec Kampuchéa paraît le quatrième livre de ce tour de la ceinture de feu équatoriale du monde, un roman salué en cette rentrée par la critique et le public. De passage à Paris en provenance de Saint-Nazaire où il dirige la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs, il revient sur l’évolution de son travail, sa conception de la littérature et son rapport au monde.
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Kampuchéa (Le Seuil, 2011).