22/10/2011
Les Tunisiens votent, dimanche 23 octobre, pour les premières élections libres de l’après Ben Ali. Une date historique, synonyme de bouleversements radicaux que les éditeurs et libraires tunisiens ont été parmi les premiers à constater.
Premiers vents de liberté en librairie
« Ce qui se passe dans notre pays est exceptionnel, s’était réjoui l’éditeur de Cérès Karim Ben Smaïl auprès de Livres Hebdo, en mars 2011. On n’a pas encore compris et pris la mesure de ce réveil des consciences. Mais plus rien ne sera pareil ».
Dès le lendemain de la chute du président, les libraires tunisiens ont en effet importé et affiché en vitrine des livres jusqu’alors censurés, dénonçant le régime de Ben Ali. Parmi ces livres, figurent de nombreuses enquêtes de journalistes français, telles que La Régente de Carthage : main basse sur la Tunisie de Nicolas Beau et Catherine Graciet (Ed. La Découverte) et Notre ami Ben Ali : l’envers du miracle tunisien du même Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi (Ed. La Découverte). Deux enquêtes de référence qui décortiquent les rouages du système répressifs de Ben Ali pour mieux comprendre ces événements historiques.
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