Publié le 18-10-11 à 18:38 Modifié le 19-10-11 à 15:25 par Le Nouvel Observateur
Il y a ceux qui ne peuvent plus se concentrer sur un livre sans être distraits par Facebook, ceux qui ne mémorisent plus rien puisque Google a réponse à tout. Exploration de ce qui a changé dans nos têtes.
« Etre déconnecté, c’est comme marcher dans la rue les yeux fermés », affirme Jean-Philippe Lachaux, chercheur de l’Inserm. (Yan Guillemette/Nouvel Observateur)
« Mon vieux cerveau me manque. » Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n’a rien d’un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c’est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Pourtant, en 2007, « le serpent du doute s’est inséré dans [son] éden numérique ». Carr avait l’impression désagréable que « quelqu’un ou quelque chose bricolait (…) son cerveau « . Il n’arrivait plus à se concentrer plus de deux minutes sur une seule chose, peinait de plus en plus à lire de longs textes… Partant de ce constat, il a écrit un livre : « Internet rend-il bête ? » (1). Son essai, publié à l’automne en France, a déjà lancé un débat passionné aux Etats-Unis.
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(1) « Internet rend-il bête ? « , par Nicholas Carr, Robert Laffont, 2011.
(2) Pour en finir avec la mécroissance, Alain Giffard et Bernard Stiegler, Flammarion 2009
(3) Le cerveau attentif, Jean-Philippe Lachaux, Odile Jacob, 2011, www.lecerveauattentif.fr