ON APPELLERAIT CE TRAVAIL« MÉTHODO-LOGIE D’ANALYSE D’UN ROMAN CLASSIQUE», LA COLLINE OUBLIÉE DE MAMMERI, ÉCRIT À UNE ÉPOQUE DE L’HISTOIRE DE LA KABYLIE ET DANS UN STYLE DIGNE DES GRANDS MAÎTRES DE LA LANGUE.
Comme Dib, Féraoun et d’autres écrivains francophones, Mammeri a réussi à se hisser au niveau des hommes de lettres les plus talentueux et dans une langue qui n’était pas sa langue maternelle. Le français, il l’avait appris à l’école des indigènes, appelée ainsi par les colonisateurs pour marquer son infériorité par rapport à l’école réservée aux Français de l’Algérie occupée. Ces romanciers algériens de la première génération ont eu le mérite de prouver aux oppresseurs coloniaux leur capacité à rivaliser d’ardeur, dans l’écriture, avec les auteurs français qui, eux, écrivaient dans leur langue. Pourquoi Taâssast qui sous-entend La Colline oubliée On avait compris au début des années 2000 qu’un groupe de professeurs allaient procéder à une réécriture dans un style plus accessible aux lecteurs d’aujourd’hui des œuvres romanesques de Mammeri, Dib, Feraoun, Kateb, Amrouche, Camus, Haddad, etc.
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