15/10/2011 10h07
Ayelet Waldman, écrivaine prolifique, ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son mari, l’écrivain Michael Chabon, gagnant du prix Pulitzer. Ils se sont rencontrés dans un « blind date », se sont fiancés après trois semaines de fréquentations, se sont mariés un an plus tard et sont parents de quatre enfants.
« Nous sommes des âmes sœurs. Ça ne veut pas dire que c’est facile. Mais ça fait presque 20 ans maintenant que nous sommes mariés et je ne peux imaginer ma vie sans lui. Le mariage est un effort constant. J’y travaille tous les jours et j’essaie de faire de mon mariage une priorité. » Les deux travaillent dans le même bureau, assis dos à dos, éditent et commentent leurs textes, s’échangent leurs manuscrits. « Je ne sais pas ce que je ferais sans ces discussions. J’ai appris autant en critiquant ses manuscrits que lorsque lui critique les miens. »
« C’est inspirant mais parfois, très difficile. On argumente. On résiste. Mais on finit par admettre que l’autre a raison. Maintenant, nos enfants (8 ans, 10 ans, 14 ans et 17 ans) participent à nos discussions autour de la table de cuisine et nous font des suggestions. Mon plus jeune, tout récemment, a annoncé fièrement à Michael qu’il avait oublié un élément important dans son roman. Et c’était vrai. On ne s’en était pas aperçu! Dieu merci, il l’avait remarqué! »
Ayelet Waldman a mis plusieurs années avant d’adopter le statut d’écrivain. « Je disais à tout le monde que j’étais avocate, en congé de maternité. J’avais commencé à écrire pour avoir quelque chose à faire sans devenir folle quand mon aînée était bébé. Un jour, l’agent de Michael a vendu mon manuscrit, et deux de plus qui n’étaient pas encore écrits. Alors il a bien fallu que je mette au travail! »
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