Clermont-Ferrand, 20-21 octobre
10 octobre 2011
Par F. Herbin
Ce colloque a pour but d’examiner l’interaction entre les genres littéraires et la peinture, par une analyse à la fois des contextes, des modalités opératoires et des effets esthétiques qui en résultent. A ce titre, il prolonge les recherches engagées dans l’ouvrage Ecrire la peinture entre 18 e et 19e siècles (dir.: Pascale Auraix-Jonchière, 2003), mais dans une perspective différente et complémentaire. Cette manifestation relève en effet des actions menées dans le cadre du programme Dynamique des genres littéraires, qui portent tantôt sur la temporalité des genres, tantôt sur leurs apports cognitifs ou leurs interactions avec d’autres arts ou d’autres disciplines.
La relation entre littérature et peinture a longtemps été placée sous le signe d’une emulatio marquée par l’ut pictura poesis et la pratique de l’ekphrasis, où le recours à de nombreux genres littéraires se fondait volontiers sur des emprunts aux arts plastiques, que ce soit des emprunts terminologiques (paysage, fresque, portrait, nature morte, nu, marine, eaux-fortes, croquis, caricature, bambochade) ou conceptuels (perspective, point de fuite, contour). Dans le cadre de la modernité, cette relation commence clairement à être perçue en tant que rapport de complémentarité, par une mise en avant de l’enrichissement technique que cela représente pour chacun des arts.
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