Essayiste, militant de gauche, scénariste, -journaliste… et romancier. Cet Anglo-Pakistanais a tout fait – et, à près de 68 ans, n’a -assurément pas l’intention de s’arrêter. En témoigne la -parution de » La Nuit du papillon d’or « , -cinquième volet de son grand oeuvre romanesque Tariq Ali
Envoyée spéciale à Londres
Sa haute silhouette s’encadre dans la porte. Mèche au vent, moustache poivre et sel, regard de braise, Tariq Ali reçoit chez lui avec un mélange d’élégance et de décontraction. Nous sommes à Highgate, dans le nord de Londres, dans une bâtisse néogothique que ses amis ont baptisée » Château Tariq « . Pour taquiner le militant trotskiste qu’il fut jadis ? Sans doute. Mais à quelques pas de là, au cimetière de Highgate, se trouve la tombe de Marx. Allez croire au hasard… Ce jour-là, Tariq Ali – 68 ans le 21 octobre – est d’humeur exquise. Après l’interview, il ira à la piscine » nager une heure, comme tous les jours « . Et puis, une fois n’est pas coutume, on ne vient l’interroger ni sur ce qu’il reste de la gauche radicale britannique (New Left), ni sur les méfaits du néo-impérialisme américain dont il demeure un pourfendeur acharné (lire Obama s’en va-t-en guerre, le petit volume traduit l’an dernier aux éditions La Fabrique). Non. On vient évoquer avec lui les plaisirs de la fiction : comme c’est rafraîchissant ! Entre deux essais, articles, conférences… Tariq Ali vient en effet de mettre un point final à son » Quintette de l’Islam « , un cycle romanesque commencé en 1992 et dont le -dernier tome, La Nuit du papillon d’or, sort aujourd’hui chez Sabine Wespieser. Lire l’article : http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20111014/html/819417.html |