LA FUREUR DE LIRE | Quatre auteurs sont venus parler de leur travail. Corinne Jaquet s’indigne de la faible diffusion dont bénéficient les écrivains genevois
© Christian Bonzon (Archives 2008) | Corinne Jaquet
ÉTIENNE DUMONT | 09.10.2011 | 18:50
Etait-ce pour la bonne bouche? Une table ronde sur le polar genevois a clos ce dimanche les discussions offertes par «La Fureur de lire». Autour de la table, quatre auteurs. Plus une modératrice, Sita Pottacheruva. Il s’agit de savoir si le genre, faute de posséder une longue histoire, a au moins une unité et une particularité.
Bémol, connue dans le monde entier, Genève reste une province littéraire. Les livres qu’elle produit se diffusent avec peine au-delà de ses toutes petites frontières. Genève a des leçons à recevoir de Zurich, devenue une capitale germanique. Mais Paris lui reste fermée. «Mes livres ne sont même pas vendus à Annemasse», s’indigne Corinne Jaquet. «Les Alémaniques n’en connaîtront jamais la traduction.» Sans doute faut-il voir là pour Joseph Incardona le «complexe du petit». «Nos éditeurs se satisfont de peu. Ils manquent d’ambitions.»
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