Soumis par mediameriquat le 4 octobre, 2011 – 10:38
Écrire ne fait pas vivre, concluait Benoit Allaire en 2002, responsable de la première enquête de l’Observatoire de la culture et des communications (OCCQ) sur les écrivains. Huit ans plus tard, Marie-Hélène Provençal, chargée de projet d’une nouvelle série d’enquêtes sur les professions artistiques et de communication, relève que 65 % des 1510 écrivains professionnels, soit la population visée par l’enquête, ont tiré moins de 5000 $ de leur travail de création littéraire. Elle précise que le revenu médian est de 2450 $, avant déduction des dépenses.
Parmi les 410 écrivains (27 %) qui consacrent plus des deux tiers de leur temps de travail à l’écriture, 51 % se situent dans la tranche des revenus personnels les plus faibles. Non seulement « écrire ne fait pas vivre », mais « plus les écrivains consacrent de temps à leurs activités de création, moins leurs revenus sont élevés ». Si 81 % des écrivains possèdent un diplôme universitaire (contre 21 % de la population québécoise), leur revenu personnel médian, tous gains confondus, est de 39 400 $, nettement inférieur à celui des Québécois de 25 ans et plus, titulaire d’un diplôme universitaire, qui est de 50 750 $.
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