01/10/2011 | 11H55
Crédits photo: Woody Allen dans « Manhattan » (1979)
Comment vivre sa judéité en Allemagne après Hitler et Auschwitz ? Maxim Biller pose la question de l’identité dans un autoportrait drôle et provoc. Explosif.
Maxim Biller aime appuyer là où ça fait mal, gratter les plaies pour éviter qu’elles se referment un peu trop vite sur le silence et l’oubli. Pas d’euphémismes ni de circonlocutions hypocrites, le romancier attaque frontalement, assène ses coups avec une ironie féroce. Voilà plus d’une vingtaine d’années qu’il joue le rôle d’aiguillon de la bonne conscience allemande. Journaliste et écrivain né à Prague en 1960 de parents juifs originaires de Russie et émigré en Allemagne à l’âge de 10 ans, il se fait connaître à la fin des années 80 avec une chronique dans le magazineTempo : « Cent lignes de haine ».
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Le Juif de service (Editions de l’Olivier), traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, 168 p., 19 euros.