N’allez pas en librairie chercher des traces de l’Histoire à travers les histoires de la rentrée littéraire : c’est là que vous aurez le plus de chance de la trouver absente. Cela en est même spectaculaire. Il ne s’agit pas de s’en réjouir ou de le déplorer, mais d’en prendre acte : la fiction française 2011 renvoie un air du temps essentiellement préoccupé par le très contemporain. L’histoire immédiate s’y écrit au présent. Les préoccupations historiques, et donc politiques, des dernières années semblent évanouies, qu’il s’agisse de la guerre d’Algérie, de l’Occupation ou de la première guerre mondiale, pour s’en tenir au thèmes qui mobilisaient les consciences des romanciers et nourrissaient leur imaginaires jusqu’à présent.
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