Dans un contexte de surproduction, de baisse des pratiques de lecture et d’émergence du numérique, les libraires ont bien du mal à dégager des marges.
Un libraire à Paris. « L’édition a un fonctionnement de marché de masse, alors que le livre n’est pas un objet de consommation de masse. »
(LOIC VENANCE / AFP)
Devant les récentes déclarations bienveillantes de certains éditeurs au sujet des difficultés de la librairie, plusieurs libraires ont hurlé à l’hypocrisie et à l’immobilisme, alors que leurs marges (fixées par les diffuseurs/distributeurs) n’augmentent pas et qu’ils doivent faire face à une surproduction asphyxiante.
« Vous portez plutôt, à mon sens, les habits du pompier pyromane », les interpellait récemment Denis Bénévent, libraire à Figeac, dans une tribune du journal Libération .
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