Longtemps fut célébrée l’épopée de l’or noir et du Pétrole! (Oil! d’Upton Sinclair, 1927). Aujourd’hui, le point d’exclamation tendrait à se transformer en point d’interrogation: pétrole? Deux romans, l’un français, l’autre canadien, disent en cette rentrée littéraire, chacun à leur manière, la fin d’un monde sous l’emprise des hydrocarbures, une emprise énergétique mais aussi économique, politique et culturelle.
Et si la planète était à jamais privée de pétrole? Et si le futur leader du monde était la Norvège? Et si les USA devenaient l’Union américaine, en guerre contre le reste de l’humanité? Des «et si» à l’origine de Brut (Dalibor Frioux, Seuil) et Julian (Robert Charles Wilson, Denoël), deux uchronies: le XXIIe siècle pour Julian, 20** pour Brut, deux récits d’un après. «Fini holiday on oil», comme l’écrit Dalibor Frioux.
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