L’écrivain américain Dan Simmons s’empare de son illustre maître Charles Dickens pour l’entraîner dans des aventures opiacées noir
» Le rêve de Charles Dickens « , dessin de Robert W. Buss (1804-1875).
LONDRES, THE TRUSTEES OF THE DICKENS HOUSE/MP/LEEMAGE
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Il y a vingt ans paraissaient en France deux romans qui éblouissaient bien au-delà du cercle des amateurs de littérature de genre. La fresque Hypérion (Robert Laffont, 1991) donnait un souffle nouveau à la science-fiction, dont elle -brassait de façon magistrale la plupart des thèmes classiques, et L’Echiquier du mal (Denoël, 1992), thriller horrifique, dépassait d’emblée les oeuvres du maître Stephen King. Loin de creuser ces deux sillons, leur auteur s’est ensuite aventuré dans le polar (L’Epée de Darwin, Le Rocher, 2002) et le roman d’enfance (Nuit d’été, Albin Michel, 1993), a brodé une fiction autour des activités d’espion d’Hemingway (Les Forbans de Cuba, Flammarion, 2000) et osé une stupéfiante reconstitution futu-riste de la guerre de Troie (Ilium, Robert Laffont, 2004)… Aujourd’hui, avec Drood, il jette au milieu d’une enquête qui tient autant du polar que du fantastique, le plus grand auteur de l’Angleterre victorienne, Charles Dickens, et son disciple Wilkie Collins. Lire l’article : http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20110923/html/816912.html |