Publié le 21 août 2011 à 8h59 dans Culture
Nuit à Oslo.
Sans le massacre perpétré par Anders Behring Breivik, il n’est pas certain que j’aurais eu envie de lire Le Léopard de Jo Nesbo. D’abord parce qu’il s’agit d’un polar scandinave. Norvégien, Nesbo est devenu, en France et ailleurs, une véritable star du genre. Or, pour des raisons qui tiennent plus à ce que l’on pourrait appeler une certaine « érotique littéraire » qui me porte davantage vers l’électricité rageuse et le cynisme désespéré des romans noirs américains et français qu’à l’objectivité critique, je n’ai jamais éprouvé une grande attirance pour ces enquêteurs qui agissent lentement dans une société lente où commander plus d’une bière (hors de prix) dans un bar est déjà en soi vaguement suspect.
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