Bien avant la comédie des prix littéraires de l’automne, j’ai souhaité, par pure méchanceté et avec mauvais esprit, décerner en mon âme et conscience le prix du pire roman de la rentrée littéraire 2011.
Le choix fût difficile et Marie Darrieussecq était bien placée avec sa « Clèves » dont les premières pages font immanquablement penser à un vieux film avec Charlotte Gainsbourg (« L’effrontée). A propos de cette auteur, je ne peux que vous enjoindre à lire un petit pastiche assez jubilatoire paru naguère sur le site du C.A.K.E. : « Pilou est mort » de Machar Zipout.
Finalement, le prix est décerné à l’unanimité (et oui : parfois je parviens à être d’accord avec moi-même) à Eric-Emmanuel Schmidt, écrivain que j’ai toujours détesté : sa vieille dame rose bonbon, son coming out sur Mozart, ses histoires de sumo ridicules, de sectes et d’Evangile, son Odette Toulmonde, son Ulysse de Bagdad et surtout ses fleurs du Coran fanées plagiant « La vie devant soi » de Gary. Il paraît qu’il est un des auteurs francophones les plus lus au monde : ça fait très peur si c’est cette vision de la littérature française qui s’exporte !
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