livres-et-lectures.net – Date de la note : 18 juillet 2011
L’extrême originalité de EJ en a fait un écrivain controversé. La lecture de ses deux journaux parisiens (1941-1945) apporte un chemin, certes broussailleux et encombré, pour approcher de cet homme inclassable et pour apprécier la force tremblante qui en émane. Une écriture aussi intelligente est en tout cas assez rare pour être saluée.
Un aristocrate de la liberté
Il me semble d »abord qu’EJ est un aristocrate de la liberté, du libre arbitre. C’est l’usage que l’homme fait de cette liberté qui le rend proprement humain. Un bon emploi de cette liberté fait la dignité de l’homme. Mais son expérience lui montre que cette sagesse n’est pas de nature, que la bête et ses pulsions veillent et que ce combat n’est jamais définitivement gagné. Souvenons-nous du « Discours de la Servitude Volontaire » de La Boétie. C’est en cela qu’EJ est un aristocrate, en conflit évident avec l’idéologie égalitariste dominante actuelle.
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