Critique | LEMONDE | 28.07.11 | 15h02 • Mis à jour le 28.07.11| 15h04
D’un trajet en voiture, l’Américaine fait une plongée douce-amère au coeur des souvenirs d’un couple.
Parmi les écrivains américains importants, admirés par leurs pairs, reconnus par la critique et le public, elle est peut-être la moins connue en France. Sans doute parce qu’Anne Tyler a établi son territoire du côté de l’infime. Ses histoires, souvent celles de familles américaines ordinaires, semblent tissées comme des patch-works de petits riens. Mais Tyler, dont l’écrivain John Updike (1932-2009) louait « la merveilleuse perversité », a le talent de s’emparer de ces vies minuscules, de ces détails apparemment insignifiants pour en faire de grands livres – une quinzaine sont parus en France.
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