Après avoir fait la rencontre de Madeleine Smith (empoisonneuse de son état), j’ai aidé l’inspecteur adjoint Rebus à résoudre une enquête car, il faut bien l’avouer, ce cher John avait bien besoin d’appui pour mettre ses idées au clair et retrouver l’assassin.
Lorsque plusieurs fillettes sont retrouvées mortes à Edimbourg, la police n’a d’autre choix que de mobiliser une grande partie de ses effectifs pour résoudre l’affaire. Parallèlement à cette enquête éprouvante qui lui prend le plus clair de son temps, Rebus reçoit des lettres menaçantes, indiquant que « les indices sont partout » et accompagnées de noeuds et de croix. Compte tenu de ce que vous découvrirez plus tard, l’amnésie de Rebus ainsi que son incapacité à faire le lien entre ces envois (qui arrivent à chaque meurtre) et son affaire sont vraiment peu crédibles.Rebus est un inspecteur adjoint consternant, à qui je voulais sans cesse recommander de modérer sa consommation d’alcool, au risque de devoir supporter un inspecteur à deux doigts du coma éthylique au 4e tome.
Mais on ne lit pas L’Etrangleur d’Edimbourg pour l’enquête ; il s’agit bien plus de goûter à l’ambiance, de se promener dans Edimbourg, que Rankin se plaît à décrire.
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