LE MONDE DES LIVRES | 23.06.11 | 10h54 • Mis à jour le 23.06.11 | 11h11
Vous publiez « Mensonges » (L’Olivier, 98 p. , 10 €) où vous mêlez à votre histoire celle d’Aharon Appelfeld dont vous êtes la traductrice. Comment avez-vous découvert cet écrivain ?
C’était il y a une dizaine d’années. Je préparais l’agrégation d’hébreu et l’un des romans d’Aharon Appelfeld, Le Temps des prodiges, était au programme. Le monde qui y était décrit – Vienne à la veille de la seconde guerre mondiale – m’était familier par mes lectures de Stefan Zweig et d’Arthur Schnitzler, mais il était teinté d’un mystère qui m’intriguait. Or il me semblait que je ne pourrais percer ce mystère qu’en traduisant ses livres.
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