LIU QIONG*
La Chine n’est pas toujours un eldorado pour les multinationales. Brève analyse des raisons de la déconfiture de certaines et du succès des autres.
LE groupe Saint-Gobain, une des multinationales du Global 500 et le plus gros fournisseur de matériaux de construction en Europe, avait de grandes aspirations quand il est entré dans le marché chinois. Toutefois, en mars dernier, il a annoncé la fermeture de La Maison, un de ses investissements en Chine. Après Best Buy et le magasin phare Barbie de Mattel, c’est une autre multinationale qui a connu des pro-blèmes sur le marché chinois.
L’inhabituel
Ce n’est pas la première fois que des multinationales subissent des échecs en Chine, alors qu’elles connaissent le succès ailleurs dans le monde. Après treize années d’efforts, n’étant pas arrivé à trouver une formule gagnante en Chine, Bertelsmann y a fermé ses 38 librairies en 2008. Quant à la Friesland Coberco Dairy Foods, c’est en 2004 qu’elle a effectué le transfert de sa concession Friesland Tianjin Dairy Foods à son partenaire chinois; c’était la fin de son expérience de fabrication et de vente de produits laitiers en Chine.
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