16/06/2011 | Fil des lettres
Il y a trois ans, Le Magazine Littéraire vous parlait du Tigre blanc, premier roman férocement contestataire de l’Indien Aravind Adiga, alors âgé de 34 ans. Un coup d’essai en forme de coup de griffe, que l’écrivain prolonge dans deux contes cruels à paraître en août prochain et en 2012.
Récompensé en décembre 2008, par le Booker Price, LeTigre blanc s’appuyait sur la correspondance fictive du Premier ministre chinois avec un entrepreneur de Bangalore pour dénoncer l’envers d’un miracle économique indien miné par le chantage, le crime et la corruption. Dans un nouveau livre intitulé Last man in Tower, Aravind Adiga réitère ses cinglantes saillies en dépeignant les agissements de Dharmen Shah et de son bras droit, promoteurs immobiliers offrant de fortes sommes aux résidents de deux tours pour qu’ils quittent leur propriété : si les jeunes cadres de la tour B cèdent facilement aux avances des deux agents rapaces, ceux de la tour A, emmenés par un instituteur à la retraite du nom de Masterji, se révèlent plus réticents.
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