Par Emmanuel Hecht (L’Express), publié le 21/06/2011 à 08:00
L’écrivain Vladimir Fédorovski, à Paris en décembre 2009.
J.-P. Guilloteau/L’Express
Vladimir Fédorovski, diplomate, ancien porte-parole de Mikhaïl Gorbatchev, a signé une vingtaine d’ouvrages. A la rentrée prochaine, il publie Le Roman de l’espionnage (éd. du Rocher).
Le dernier livre lu. La poésie de Pouchkine (1799-1837). Je pense à son roman en vers, Eugène Onéguine. Pouchkine apporte du réconfort par sa profondeur, son rôle de passeur entre les civilisations française et russe. En outre, son métissage – issu de la vieille noblesse russe, il avait aussi un arrière-grand-parent africain – me touche.
Le livre interdit. Je corrigerais : les deux livres interdits. D’abord,Le Docteur Jivago, terrible récit de Boris Pasternak sur la guerre civile qui a suivi la révolution d’Octobre. Le livre a été publié en russe en Italie, en 1957, mais à Moscou trente et un ans plus tard. Ensuite, bien sûr, il y a Une journée d’Ivan Denissovitch (1962), d’Alexandre Soljenitsyne, certes publié le plus officiellement du monde dans la revue Novy Mir, mais avec des passages censurés.
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