20-06-11 à 10:05
Dans «Carte blanche», le roman de l’Américain Jeffery Deaver sur les nouvelles aventures de James Bond,
l’agent double roule d’abord pour la prestigieuse marque automobile Bentley.
Auteur de 27 romans, dont «le Désosseur», l’Américain Jeffery Deaver a vendu plus de 20 millions de livres. Il est traduit dans 25 pays. «Carte blanche» a été tiré à 25.000 exemplaires. (c) Ben Stansall
«Ah, le coupé Bentley Continental GT… La meilleure voiture au monde», pensait Bond. Au service de Sa Majesté? Mouais, pas exclusivement. Dans «Carte blanche», le roman de l’Américain Jeffery Deaver sur les nouvelles aventures de James Bond, 007, agent double, roule aussi pour la Bentley Continental GT. Et sa licence de tuer n’a d’égale que sa licence de louer. Témoin ce marivaudage crânement publicitaire entre 007 et sa collègue du MI6:
«Combien en a-t-elle sous le capot, la Bentley? Je n’ai jamais ressenti un truc pareil. – 560 chevaux et un couple de 650 N/m. – Oh mon Dieu! Je suis complètement folle des quatre roues motrices.»
La pratique du placement-produit n’est pas nouvelle dans les films de James Bond. L’espion pilotait déjà une Bentley dans les romans de son créateur Ian Fleming, mais sa conduite relevait de la seule licence poétique. Pour célébrer la sortie de «Carte blanche», Bentley a même conçu une édition spéciale, en cuir blanc nappa, dans un écrin en aluminium brossé qui imite la carrosserie de la Continental GT 2012 (coût: 1 130 euros).
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