« Le Photomaton, un intime absolu »
Alors que les historiens s’intéressent de plus en plus aux usages populaires de la photographie, Raynal Pellicer publie Photomaton, aux éditions de La Martinière (284p., 35 euros). Il revient sur l’histoire à succès des cabines automatiques et leur fructueux détournement par les artistes. Entretien.
Pourquoi vous être intéressé au Photomaton ?
Raynal Pellicer : J’ai une fascination pour la photographie sans photographe. Mon livre précédent (Présumés coupables, La Martinière) concernait le « bertillonnage », les photos de suspects réalisées par des officiers de police. L’intervention humaine y était réduite. Le Photomaton va plus loin : il supprime toute intervention extérieure.
Il ménage aussi un espace personnel pour s’exprimer… Il offre un espace intime absolu, un face-à-face avec soi-même, sans jugement ni regard extérieur. C’est la grande innovation du photomaton. Même si en France le photomaton a été accompagné jusque dans les années 1960 d’un opérateur, une »Miss Photomaton ».
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