Jeudi 16 juin 2011
LA NOURRITURE DU CORPS ET DE L’ESPRIT DANS LA LITTÉRATURE
« Les sots donnent des festins, les sages s’y nourrissent.»
(Benjamin Franklin)
Festin sublime, somptueuses agapes… la Gazette s’intéresse depuis le début du mois aux plaisirs de la table.
Mais un nouvel angle de perspective vous sera proposé dans les prochains articles. Il sera ainsi question de s’interroger sur la portée représentative de la nourriture. Il n’est pas douteux qu’un bon repas équivaut à un régal des sens et à une réjouissance de l’esprit surtout s’il est partagé auprès d’êtres chers.
Le thème de la nourriture ne concerne donc plus la seule satisfaction de nos besoins naturels, mais joue un rôle éminemment symbolique.
C’est ce dernier point qui nous occupera dans la présente étude. Deux œuvres totalement opposées dans leur genre et leur visée seront confrontées comme à leur habitude .
Ainsi, il sera loisible de comprendre comment la soif et la faim de la vie peuvent être libératoires au travers de l’ouvrage les Nourritures terrestres d’André Gide, publié en 1897. Le festin de Babette de Karen Blixen, nouvelle publiée en 1958, nous conduira à comprendre comment un repas peut conduire à l’exaltation des sentiments. (à suivre)