13 juin 2011
Malgré un intérêt certain au théâtre, je dois dire que les premières pages m’ont un peu désarconné au point même (c’est dire) que je me pose la question ou pas de continuer, non pas que le texte en question soit médiocre ou carrément naze, loin de là, mais il faut bien avouer que, quoique véhicule le contenu et le ton choisi, la plume elle même et les fréquents retours à la ligne dérangent un peu.
Et pourtant, la manière la plus simple pour contourner cet obstacle qui rebute au premier abord est terriblement efficace: il suffit de se dire qu’on s’y fera. Et effectivement, on s’y fait. Parce qu’au fond, ce choix dans l’écriture ne concerne que le papier, et pour avoir vu en scène Le Bonheur du vent de Catherine Anne, écrite de la même manière que Unity Walkyrie, passe à l’oral comme n’importe quelle pièce, et le contenu, plus clair alors, se devine aisément si à la lecture, on se figure la pièce sur une scène.
Le contenu quant à lui, se résume à un personnage complexe et torturé, partagé entre deux émotions conctradictoires. Il s’agit là plus que d’une simple indécision, on est carrément dans un dilemme dont le dénouement ne se trouve pas dans les faits, la conscience étant plus mise à l’épreuve que l’âme. Il s’agit là d’un problème auquel le personnage est confronté et devant choisir entre l’attraction qu’elle a pour son amant et le dégout qu’elle éprouve pour ses idées qu’il met en place précisément parce qu’il est chef d’état. La voilà qui se retrouve du coup prise entre son amour et ses idées, entre l’amour et la conviction (et même carrément la raison) et engluée dans la nécéssité de devoir choisir entre deux concepts trop différents pour être comparables. Elle doit choisir entre le sentiment et la raison.
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