Dans « Vengeances », l’écrivain raconte le désarroi d’un père qui, après le suicide de son fils, tente d’expier ses fautes.
Qui peut oublier l’auteur de « 37°2 le matin » ? Philippe Djian aime décidément le noir, même s’il publie dans la collection Blanche et qu’il a décidé de vivre sous la belle lumière de Biarritz. Avec ce dernier livre, l’écrivain reprend le fil tortueux de l’existence. Et Djian aime mettre des drames dans l’existence de ses personnages. Cette fois, il y va vraiment. L’histoire s’ouvre sur le suicide d’Alexandre. Fils unique. Dès les premières lignes, le ton est donné sans barguigner : « Les plus atteints étaient les plus jeunes, sans nul doute, ceux qui avaient une vingtaine d’années. Environ. Il suffisait de les regarder. Je l’avais réellement compris lors d’une petite réception chez nos voisins, quelques jours avant Noël. Lorsque mon fils de 18 ans, Alexandre, avait médusé, puis terrifié l’assistance en se tirant froidement une balle dans la tête. En s’effondrant sur le buffet. »
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