Rédigé par Nicolas Gary, le samedi 04 juin 2011 à 13h37
Dans le cadre des Labs Hadopi, une journée d’étude spéciale était consacrée au livre numérique. Nous publions ici en exclusivité les conclusions de cette journée.
La re-définition du livre
Cécile Méadel (CME) indique que la définition du livre numérique est apparue à toutes les tables-rondes comme une question centrale et transversale. La définition issue des débats autour de la loi sur le prix unique du livre numérique ne permet pas de prendre en compte les différentes modalités de redéploiement du livre.
Christophe Alleaume (CAL) : Une définition du livre numérique a été adoptée dans le cadre de la loi relative au prix du livre numérique. Cette définition pose le problème de ce qu’est un « élément accessoire ». De plus, cette définition n’est-elle pas trop restrictive car elle se limite au livre homothétique ? Ou, au contraire, la loi a-t-elle été bien pensée puisque les éléments accessoires ne sont pas visés par la loi, qui n’aura donc pas à évoluer à moyen terme ?
Nathalie Sonnac (NSO) : Le lab Economie n’a pas directement posé la question de la définition du livre, mais de celle de l’auteur et de la manière dont des marchés qui étaient segmentés se dé-segmentent à l’usage. Pour réfléchir à ces questions, les experts proposent de mener une étude auprès des auteurs.
Les participants ont réagi sur la notion d’interopérabilité : les méta-données, les bases de données de livres, mais aussi les notes de lecture et autres dispositifs critiques ou analytiques. Là encore, d’un point de vue technique, il y a des questions complexes liées au texte numérique. A l’heure actuelle, les acteurs de la filière développent des systèmes d’ontologies qui permettent l’identification du livre, mais ne permettent pas de qualifier son contenu.
Des participants soulignent de plus que ce pourrait être le rôle de l’Etat d’imposer l’interopérabilité des formats.
Lire la suite : http://www.actualitte.com/dossiers/1491-hadopi-livre-numerique-conclusion-travail.htm